Mormont
Retour à la Liste
Chapelle dévolue à Notre Dame de Fatima inaugurée en 1949.
Le hameau de Mormont, non loin du Bois de Machi dépendait à l’époque des communes d’Awenne et de Masbourg.
Dans son livre « Saint-Hubert et ses villages », Georges Pecheur relate ces deux croyances populaires, sur saint Martin, patron d’Awenne.(p 325):
# « Histoire contée par J.Calozet.
Au cours d’un voyage, saint Martin s'était quelque peu attardé. Arrivant à Mormont, en fin de journée, il demande asile à la première maison du village. Une bonne vieille, regardant le saint juché sur son cheval, lui répond « ô nèni, ça m’fi, nos n’avans pon d’place po lodjè » (Oh! non, ça, mon fils, nous n’avons pas de place pour loger! ). Mais comme saint Martin descend de son cheval, elle s’exclame : « Oh, Oh! ça s’dismonte ! Intrez d’abôrd, vos ôrez a lodjis! » ( Tiens, tiens! Ça se démonte ! Entrez alors, vous serez loger! )
# Selon la tradition orale, saint Martin ( patron d’Awenne ), sainte Marguerite, patronne de Lesterny et saint Ambroise, patron de Masbourg s'étaient réunis pour le partage des terres. Ils tombèrent d’accord de s’attribuer les terres. Ils tombèrent d’accord de s’attribuer les terrains qu’ils pourraient encercler au bout d’une journée de marche.
Sainte Marguerite partit la première, à pied. Sainte Ambroise, le second, mais après s'être d’abord occupé de ses « mouches » (abeilles), prêtes à essaimer. Saint Martin enfin, partit le dernier, mais à cheval. Si bien qu’il obtînt finalement la plus grande part des terres. ( Le récit complet dans ´ L’almanach des Vieux Ardennais, Traditions et Saints de l’été ´ Bastogne, Musée Piconrue, 1994, pp92-93.)
Dans son livre « Awenne, aux portes de l’Ardenne » p.247, Georges Pecheur nous parle de l’enseignement à Mormont :
« Á vrai dire, on ne trouve que quelques traces disparates d’une école installée dans ce petit coin reculé. Dépendant à la fois des communes de Masbourg et d’Awenne, le hameau de Mormont n’a jamais fait le poids : 58 habitants en 1823, une centaine en 1857, 105 vers 1880 ( Paul Cugnon, Masbourg, Considérations historiques, 1979, p.46 ).
Selon Bernadette Corbiau, (« l’enseignement dans la commune de Nassogne de 1815 à 1915 », Centre Culturel, 1986, pp.32-33), un certain Charles Philippe Ambroise Philippart, âgé de 18 ans qui venait d’achever sa rhétorique chez le curé de Masbourg, y a tenu école vers 1839. Il n’avait que dix à douze élèves; cette école disparut dès que le jeune homme s’en alla faire son service militaire.
Quand la loi de 1842 imposa l’ouverture d’une école dans toutes les localités, les habitants de Mormont confièrent leurs enfants au pâtre jugé suffisamment instruit pour assurer durant l’hiver un enseignement rudimentaire aux quelques écoliers de l’endroit ( peut-être s’agit-il de ce lettré bénévole, surnommé Petit Marchô qui fit classe dans une grange de Mormont et qui recevait pour tout salaire à dîner chaque jour chez l’habitant à tour de rôle - cité par Ja. Calozet, les lieux-dits d’Awenne, p.161- ). Au grand désespoir des parents de la commune de Masbourg, sans doute un peu par jalouse, vendit le bâtiment occupé par le pâtre, mettant ainsi fin à cette initiative.
Mormont profita enfin de la guerre scolaire vers 1880 pour demander l’autorisation d’avoir une école libre. C’est ainsi qu’avec l’aide du curé et les cotisations des parents, un certain Jamotte, non diplômé, prit en charge les 22 élèves du hameau. Il n’y resta cependant que deux ans. B.C.
Et le reste du temps ? Les élèves de Mormont n’avaient d’autre solution que de se rendre chaque jour, à pied, à travers champs et par tous les temps, soit à Masbourg, soit à Awenne. »
Chapelle dévolue à Notre Dame de Fatima inaugurée en 1949.
Le hameau de Mormont, non loin du Bois de Machi dépendait à l’époque des communes d’Awenne et de Masbourg.
Dans son livre « Saint-Hubert et ses villages », Georges Pecheur relate ces deux croyances populaires, sur saint Martin, patron d’Awenne.(p 325):
# « Histoire contée par J.Calozet.
Au cours d’un voyage, saint Martin s'était quelque peu attardé. Arrivant à Mormont, en fin de journée, il demande asile à la première maison du village. Une bonne vieille, regardant le saint juché sur son cheval, lui répond « ô nèni, ça m’fi, nos n’avans pon d’place po lodjè » (Oh! non, ça, mon fils, nous n’avons pas de place pour loger! ). Mais comme saint Martin descend de son cheval, elle s’exclame : « Oh, Oh! ça s’dismonte ! Intrez d’abôrd, vos ôrez a lodjis! » ( Tiens, tiens! Ça se démonte ! Entrez alors, vous serez loger! )
# Selon la tradition orale, saint Martin ( patron d’Awenne ), sainte Marguerite, patronne de Lesterny et saint Ambroise, patron de Masbourg s'étaient réunis pour le partage des terres. Ils tombèrent d’accord de s’attribuer les terres. Ils tombèrent d’accord de s’attribuer les terrains qu’ils pourraient encercler au bout d’une journée de marche.
Sainte Marguerite partit la première, à pied. Sainte Ambroise, le second, mais après s'être d’abord occupé de ses « mouches » (abeilles), prêtes à essaimer. Saint Martin enfin, partit le dernier, mais à cheval. Si bien qu’il obtînt finalement la plus grande part des terres. ( Le récit complet dans ´ L’almanach des Vieux Ardennais, Traditions et Saints de l’été ´ Bastogne, Musée Piconrue, 1994, pp92-93.)
Dans son livre « Awenne, aux portes de l’Ardenne » p.247, Georges Pecheur nous parle de l’enseignement à Mormont :
« Á vrai dire, on ne trouve que quelques traces disparates d’une école installée dans ce petit coin reculé. Dépendant à la fois des communes de Masbourg et d’Awenne, le hameau de Mormont n’a jamais fait le poids : 58 habitants en 1823, une centaine en 1857, 105 vers 1880 ( Paul Cugnon, Masbourg, Considérations historiques, 1979, p.46 ).
Selon Bernadette Corbiau, (« l’enseignement dans la commune de Nassogne de 1815 à 1915 », Centre Culturel, 1986, pp.32-33), un certain Charles Philippe Ambroise Philippart, âgé de 18 ans qui venait d’achever sa rhétorique chez le curé de Masbourg, y a tenu école vers 1839. Il n’avait que dix à douze élèves; cette école disparut dès que le jeune homme s’en alla faire son service militaire.
Quand la loi de 1842 imposa l’ouverture d’une école dans toutes les localités, les habitants de Mormont confièrent leurs enfants au pâtre jugé suffisamment instruit pour assurer durant l’hiver un enseignement rudimentaire aux quelques écoliers de l’endroit ( peut-être s’agit-il de ce lettré bénévole, surnommé Petit Marchô qui fit classe dans une grange de Mormont et qui recevait pour tout salaire à dîner chaque jour chez l’habitant à tour de rôle - cité par Ja. Calozet, les lieux-dits d’Awenne, p.161- ). Au grand désespoir des parents de la commune de Masbourg, sans doute un peu par jalouse, vendit le bâtiment occupé par le pâtre, mettant ainsi fin à cette initiative.
Mormont profita enfin de la guerre scolaire vers 1880 pour demander l’autorisation d’avoir une école libre. C’est ainsi qu’avec l’aide du curé et les cotisations des parents, un certain Jamotte, non diplômé, prit en charge les 22 élèves du hameau. Il n’y resta cependant que deux ans. B.C.
Et le reste du temps ? Les élèves de Mormont n’avaient d’autre solution que de se rendre chaque jour, à pied, à travers champs et par tous les temps, soit à Masbourg, soit à Awenne. »
2 sépultures
Parcelle | Images | Etat visuel | Défunts |
---|---|---|---|
Mo Chapelle | Bon | Notre Dame de Fatima | |
Mo Petit Patrimoine | Bon |